Une longue promenade

Samedi dernier, alors que je marchais dans les vieilles rues du Marais, j’avais l’impression que le temps s’arrêtait. Tout était si beau. Je ne pensais à rien, je me baladais. Je regardais tout autour de moi comme une petite fille de 5 ans qui découvre pour la première fois l’art. Tout était de l’art, des petites galeries jusqu’aux librairies et petites boutiques. Plus j’avançais plus je me disais que je voulais rester pour toujours dans cet endroit. Chaque maison, chaque porte semblait avoir une histoire. Puis, j’ai eu un déclic. Je rêverai d’ouvrir une galerie d’art dans le quartier. De faire ce qui me plait, peindre et créer et de ne plus me soucier de rien. Puis, pendant un mois ou deux partir bien loin, en moto. Ne plus me soucier des responsabilités et de me sentir libre. Si je le pouvais, je m’en irais sur le siège arrière d’une moto, les cheveux à l’air, vers la mer, elle qui semble m’attendre depuis si longtemps. Je m’assiérais au bord de l’eau et je ne penserais plus à rien. Je me sentirais si bien. J’écouterais le son des vagues qui frappent contre les rochers des falaises. Je sentirais la brise me caresser le visage. Je fermerais les yeux et éprouverais un sentiment de liberté. Puis, je courrais le plus vite possible, sans m’arrêter. Je crierais, rigolerais, j’aurais l’impression de m’envoler comme les oiseaux. Et là, à ce moment, je me rends compte que j’ai enfin trouver ce qui me rendrait heureuse, ce serait la liberté.