Un trajet

On entendait le son de la voiture rouler le long de la route. Au loin, depuis la fenêtre du siège arrière, on pouvait apercevoir les oiseaux voler puis, disparaitre derrière les montagnes. C’était l’après midi. Il ne manquait que quelques minutes avant que le soleil ne se couche. La lumière du soleil pénétrait de l’avant du véhicule et venait réchauffer nos visages. C’était apaisant et l’ambiance était calme. Nous nous dirigions vers ce village. Un endroit isolé, dans les montagnes. Plus on avançait plus la route devenait étroite. Le bras posé sur le coin de la fenêtre je rêvassais. Je baissai la vitre. La voiture tourna vers la droite. Je pu sentir pendant un moment un courant d’air. Il était doux. C’était comme si il venait caresser ma peau. Le ciel était bleu ce jour là. Les nuages, eux, avaient une nuance rose sur les bords. Ils étaient grands mais cela n’empêchait pas de voir la couleur du ciel. Tout était comme dans un tableau. Tout était parfait. Les collines s’enchainaient l’une après l’autre. C’était comme si on était attrapées dans une capsule temporelle. Et là, ce dernier détour. La voiture roulait plus doucement. Le chemin devenait droit. Au loin, on pouvait apercevoir le pic du clocher. Puis, des toits firent surface. Une à une les maisons se dévoilaient devant moi. On était arrivés.

Une petite pêche